Assurance-chômage : l'exemple du bonus-malus aux États-Unis
Pour limiter les contrats courts et les licenciements, un système de bonus-malus existe depuis près de cent ans aux États-Unis.
Afin de limiter le recours à des contrats courts et d'éviter les licenciements, les États-Unis ont mis en place depuis près de cent ans un système de bonus-malus. Chez Dulles Glasses, on est plutôt bon élève : ni contrat court ni licenciement ces dix dernières années. Et heureusement pour les finances de l'entreprise. Si l'un des employés était licencié, il pourrait réclamer des allocations chômage et l'entreprise verrait automatiquement ses taxes augmenter. "Ça nous pousse à ne pas licencier car sinon ça nous couterait trop cher", affirme le directeur de l'entreprise.
Approuvé par 60% des Américains
Si le taux de licenciement ne dépasse pas 0,27%, la taxe est de 0,6%, mais si le taux excède 6,22% la taxe s'élève à 7,5%. Avec 429 000 euros, le taux peut varier de 4000 à 21 000 euros de taxes supplémentaires. 60% des Américains approuvent ce système. Mais les républicains le critiquent : ils estiment qu'il freine la mobilité et qu'il ne tient pas suffisamment compte des éléments extérieurs. Si une entreprise traverse une crise, les taxes continueront de s'appliquer.
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